lundi 22 décembre 2008

Quelle année !

Cette dernière année a été une merveilleuse année dans ma vie. L'adolescence est une période de grands troubles, de merveilleux sauts hors de l'eau pour mieux surfer sur la vague et j'ai réussi à être sur la vague enfin pour ne plus risquer de me noyer.

Cette année, j'ai retrouvé une amie qui m'est particulièrement chère. Clémence, je suis vraiment heureuse de t'avoir retrouvée. Si nous nous sommes perdues, je crois que c'est tout simplement pour mieux nous retrouver et nous l'avons fait avec brio.

Aussi, mon cercle d'amis s'est largement agrandi. Pensons notamment aux partys d'Halloween et de Noël qui ont été, ma foi, vraiment fabuleux. Jamais je n'ai autant ri, jamais je me suis autant confiée, jamais j'ai autant trippé ! Ça me fait de la peine de penser que, dans 6 mois, on va tous aller de notre côté ... Ça me fait un peu peur, je vais vous avouer, mais profitons de l'instant présent, d'accord ?

Jamais l'amitié et tous ces sentiments conjoints ne m'ont autant tenu à coeur. Sans vous, je ne serais rien. Avec vous, je peux tout faire ! Avec vous tous, on forme une belle gang de malades et je suis fière de nous !

Malgré les petites déprimes, les filles, je pense que nous nous en sommes bien sorties. Moi, malgré tout, j'ai souri et j'espère sincèrement avoir réussi à vous consoler.


Mais vous aussi, les gars, pour la plupart de nouveaux amis, je vous aime vraiment fort et vous comptez énormément pour moi ! Franchement, une bonne dose de testostérone dans notre gang d'oestrogène, quoi de mieux pour nous calmer les nerfs ? Ahah !

Bref, mon coup de coeur va aujourd'hui à tous mes amis, les gens que je chéris le plus au monde.

Parce que ... je vous aime !

vendredi 12 décembre 2008

Parce que finalement, l'amitié c'est moins compliqué !




Parce que, finalement, l'amitié, c'est moins compliqué que ...

... l'amour !




Il est vrai que l'amitié et l'amour se ressemblent beaucoup. Nous avons parfois de la difficulté à les différencier, on confond ces deux sentiments, je présume !

Dans l'article précédent, il était sujet d'un bel amour ...

Et bien, je crois tout simplement que, parfois, l'amitié est moins compliqué par ce que j'ai parfois vécu dans ce monde.

Après le fol amour, la grosse tristesse et un brin de frustration pour revenir à l'instable bonheur en moins de 24 petites heures, je peux vous assurer que, parfois, on est un peu dérouté !

Alors, parfois, on partage juste une belle amitié et je crois que c'est bénéfique.

lundi 27 octobre 2008

Maudit que j'suis écoeurée !


Maudit que j'suis écoeurée !

Est-ce que tout le monde est obligé de se penser les plus cools, tout le temps ? J'sais que j'ai tendance à m'obstiner et à vouloir avoir raison, mais des fois, J'AI raison ! Pis ça, j'en connais une qui ne le comprend pas.

Où c'est qu'il s'en va, l'monde ? Bordel !

Je déteste tellement ça m'engueuler, mais tu me pousses tout le temps à bout pis ça - désolée du terme peu francophone - m'énarve en ... ! Vas-tu être capable de comprendre un jour ce que moi et d'autres tentent de te faire comprendre ? Me semble que ce n'est pas compliqué ! Non ?

Moi, le monde qui font des promesses et qui ne les tiennent pas, ça me fait dresser le poil de bras. Si tu me dis que tu vas venir, c'est que tu vas venir. Pourquoi tu viens me dire, à la dernière minute, que tu ne viendras plus ? Me semble que ce n'est pas compliqué d'avertir à l'avance ! T'es une personne super, mais franchement, sur ce côté-là, y'a place à amélioration. Franchement.

Je ne te dis pas que moi je suis parfaite - loin de là ! - mais maudite ma..., c'est pas compliqué. Peut-être que pour toi, ça a l'air ben facile, mais c'est moi qui mange la mar** après. Je dis aux gens que j'ai soit des bénévoles, soit des participants super contents et que c'est sûr qui viendront. J'compte sur toi pis tu me lâches tout le temps. Après ça, c'est moi qui est obligé d'annoncer que TOI, tu ne viens pas. C'est quoi l'problème ? Après ça, le monde ne me croit plus quand je leur dis que j'ai des volontaires, hey ! J'fais ça par pure gentillesse, pour toi, parce que je pense que ça t'intéresserait.

L'autre jour, j'ai failli ne pas t'emmener au resto et tu y as tellement tenu ! Ça a toujours été de même. Là, je te propose plein d'activités, pis tu te penses ben hot pis tu refuses. J'trouve ça platte de ta part.

Pis surtout, ce qui m'irrite, c'est que tu deviens super chiante avec tout le monde. Ben pas en général, mais de plus en plus. Avec moi. Pis d'autres que je ne nommerai pas. Le respect, la politesse ... Déjà entendu parler ? Ben oui, c'est sûr, mais mets-les donc en pratique.

Avertis à l'avance pis aie des priorités. Itou, réfléchis donc avant de parler pis tiens donc ta parole.

J't'aime à la folie, mais des fois, j'en ai trop sur le coeur !

vendredi 10 octobre 2008

Courons tous dans les bois ...



« Courons tous dans les bois ... »

C'est vraiment ce que j'avais envie de chanter quand, mardi passé, nous sommes allés monter le Mont Ham avec l'école ! Même avec mes « joggings de BS » (Hein, Myriam ?), je me suis bien amusée ! J'étais confortable, c'est tout ... Haha.


Comme Hugo me l'a si bien demandé : « C'est quoi qu'il y a de fun à monter une montagne ? ». Ben voyons, Hugo, l'Allemagne ne te fait pas ? Hihihi ! Ce qu'il y a de fun à monter une montagne, c'est de bouger, de respirer ... De monter les murs de roches, c'est vraiment cool.

Mais surtout ... C'est pour la vue qu'on a en haut. Ouf ! C'est vraiment impressionnant ... Dire que c'est au Québec, chez nous, wow. Assis sur les roches, proche du vide, en mangeant notre lunch, on se sentait vivre ... Quelle sensation.

Aussi, de le faire en groupe, c'était vraiment bien. Une vraie belle expérience !

Comme quelqu'un l'a déjà dit : « Pour déplacer une montagne, il faut d'abord déplacer les petits cailloux. »


Ben nous, pour monter notre montagne, il a d'abord fallu monter les roches unes à unes ...

Bref, ce n'était pas le Kilimandjaro, mais wow !


D'autres photos :



Clémence, notre photographe !



Le paysage que nous voyions
au milieu de la montagne ...


Audrey-Anne qui cherchait ses
pêches tombées dans son sac ...



Le paysage vu du sommet
de la montagne !


Fred ...
On dirait un explorateur
avec sa branche !


Le petit bonhomme de roches !

Une autre des vues d'en
haut ...

Quand moi et Clémence avons
vu ce paysage, notre réaction
a tout simplement été :

WOW !

Sur le chemin du retour !
On retourne en bas,
dans la vraie vie !




vendredi 19 septembre 2008

Mon refuge


Vous savez, lorsque nous subissons des coups durs, nous avons tous tendance à vouloir oublier cette peine, ce drame, etc. et nous voudrions que ça n'ait jamais existé. D'autres fois, aussi, nous nous ennuyons d'un endroit aimé, nous sommes nostalgiques ...

... C'est dans ces moments-là que nous nous réfugions dans notre tête. Moi, auparavant, je m'imaginais un peu nulle part, juste ailleurs.

Mais, depuis que je suis allée à Wildwood & Cape May, cet été, je sais maintenant où me réfugier dans ma tête. Aussitôt que je voudrais m'éclipser, je m'imagine sur le bord de la mer en passant du bon temps. Vous savez, cet été, j'ai vécu une expérience extraordinaire. C'était mes premières vacances de plage, si je puis dire.

Tous mes sens sont de la partie ... J'aime tellement me souvenir de cet air salin qui m'a séduite dès les premières minutes, le bruit des vagues, je peux encore l'entendre ... Et l'eau qui nous chatouille les orteils ! Frigorifiée, au début, qu'elle était, mais bon Dieu que c'était bien, la mer ... Et ce goût de sel qui nous a, malgré tout, surpris, hihihi ! J'en prendrais bien une dose pour guérir mon rhume dû aux temps déjà plus frais ... Et juste de voir les vagues qui s'en viennent et d'éprouver ce plaisir ! Mais quel plaisir ! On se jetait dedans avec une joie immense ! Je me suis tellement amusée. Je devais avoir l'air d'une enfant de 3 ans, hihihi, tellement je me suis amusée ! Je nageais dans le bonheur ! Ah, jeu de mot, mot de jeu !

Ah ... Ça me fait tellement de bien juste à y penser ! Cet été, je vais au Guatemala 3 semaines, et, à mon retour, ils partent pour Wildwood, la plage ... J'aimerais tellement y aller, hum. Mais déjà que je manque trois longues semaines de travail ! En fait, je ne crois pas avoir de difficulté pour obtenir mon congé, mais c'est le porte-feuille qui en mangera tout un coup. C'est quand même le CÉGEP après ... Enfin, je verrai. J'espère de tout coeur pouvoir y retourner, à Wildwood ... Je serais vraiment anéantie si je manquais cela ! Je n'ose même pas y penser.

Et donc ... En ce moment, dans ma tête, je suis assise sur le balcon au Sea Gull Motel, j'entends les vagues, je suis accompagnée de ma famille ... L'air est chaud, il sent bon la mer ! Et je vis ... Et je rayonne de joie !

J'espère que vous avez pu vous imaginer mon refuge, hihihi !

Et vous, en avez-vous un ? Je suis curieuse !


- Joëlle

Lien de la photo : http://static.flickr.com/51/128596026_eee6f40b73_o.jpg

samedi 2 août 2008

The Wildwoods




Jeudi soir, 11:30 PM, nous étions de retour au bercail après de fabuleuses vacances à Wildwood, New Jersey. Nous avons fait 12 longues heures de route pour nous y rendre, également pour revenir. Malgré tout, ce fut extraordinaire. Ma mère en a profité pour faire des mots cachés. J'aurais bien aimé en faire pour passer, moi aussi, pour passer le temps, mais, au retour, j'ai été victime d'un fatigant mal de transport ...

Je vous ai ramené des anecdotes en grande quantité et j'ai envie de vous les partager ! Y figurera notre voyage improvisé à Cape May, duquel nous avons énormément ri. Je vous raconterai ceci dans un message futur, puisque je veux garder ces moments comiques à raconter au compte-goutte pour vous garder - je l'espère - en haleine !

Je débute donc par l'épisode Ier - les douanes !

Les douanes

Après trois longues heures de route, nous sommes finalement arrivés à Saint-Bernard-de-Lacolle pour traverser les lignes. Lorsque ce fut notre tour, mon père a dû user de son accent - hum ... - implacable lorsqu'il parle anglais pour répondre au douanier américain.

Étant de grands criminels dans l'âme - c'est à discuter, hahaha ! - nous avons déclaré quelque chose. Laissez-moi vous raconter ...

[...]

Douanier : Something to declare ?
Mon père : Hum ... Soft drinks ... and apples.

Juste ce bout-là a failli me faire mourir de rire. Je me suis bien abstenue de le faire puisque nous étions quand même aux douanes. Néanmoins, c'est, à moi ainsi qu'à ma soeur, rendu notre running gag. Mon père a déclaré ses pommes ! Si le douanier doutait de notre honnêteté après ceci, il y aurait certainement eu un malentendu ! Moi et ma soeur, depuis cette déclaration du tonnerre, lorsque nous avons rien à dire, nous ne suivons pas le dicton qui dit que « La parole est d'argent et le silence est d'or » et disons plutôt « Something to declare ? Soft drinks ... and apples ! » Nous rions à rien et ça en fait malheureusement partie !

Mais je suis quand même d'accord avec mon père sur un point et le voici : Vaut mieux déclarer quelque chose que ne rien déclarer du tout. Ç'a quand même un peu de vrai ...

... Malgré tout, le douanier nous a regardés bizarrement. Mais il nous a laissés passer ! C'est ainsi qu'a commencé notre périple aux USA !

D'autres messages suivront dans les prochains jours, restez à l'affût !

samedi 21 juin 2008

Belle journée d'été


Aujourd'hui, la température était magnifique. Dans ce temps-là, il me semble qu'on a tous le goût de rire et de sourire. C'est pour ça que j'aime tant le soleil !

Puisque les gros nuages tout blancs cachaient ce soleil - formant un ciel à couper le souffle - et que je ne pouvais pas aller me faire bronzer ... J'ai plutôt décidé de rester dans la maison. Une seule condition s'imposait : Les fenêtres et les portes devaient demeurer ouvertes. La maison devait respirer !

J'ai donc décidé de faire du Scrapbooking. J'adore ça, en fait ! Bien que, à tout coup, ce soit un fouillis total qui en résulte, dans la cuisine. Mais, bien sûr, ça se range. J'ai d'ailleurs pris une photo - pas la plus artistique qui soit, vous m'en voyez désolée - pour vous démontrer cela. C'est la première, à droite.

Eh bien voilà ! Camille s'est jointe à moi, histoire de bricoler un peu ... On s'est amusées comme des folles !

Ah, j'oubliais ... Mais on est complètement folles, et c'est un fait, hihihi ! Non, on sait juste s'amuser !

Aujourd'hui, aussi, nous avons eu une visite inattendue. Pendant que je mangeais mon tortillas bien assise sous le soleil, un petit chiot Husky s'est pointé sur notre terrain ! C'est en fait un des chiots de notre voisin. Il était tout jeune, il voulait jouer, le petit ! Il était vraiment mignon. J'ai donc joué un peu avec lui. Ma chienne était un peu jalouse, mais ça a passé. Par contre, mon chat était bien intrigué, c'était plutôt comique.

Le chiot était vraiment affectueux ! Et il avait les yeux couleur océan, wow. Il a fait ma journée !

C'est fou comment de petites choses peuvent nous rendre heureux ... Mais c'est tant mieux !

Un tournevis de l'an 2000

« Joroxy31 says :
Allô, ça va ?
Tournevis2000 says :
Allô, Joroxy. Oui, toi ?
Joroxy31 says :
Ouais, ça va. C'est tu ta première fois sur ce t'chat-là, toi ? »

Été 2004 ... Ça doit être à peu près comme ça que ça s'est passé.

Le tournevis de l'an 2000, c'est Noémie ...

... Anciennement de Beloeil, hein Noémie !

Joroxy31, c'était moi. Le t'chat, c'était celui d'un site étrange, Bébé Vallée.

J'étais âgée de 12 ans, Noémie de 9 ans. Imaginez ! Ça date.

Ce dont je ne me doutais pas, c'est que là, à ce moment précis, une amitié allait se développer. Durable, à part de ça. Les heures où on s'est parlé, c'est inimaginable ! On a évolué en même temps.

Te souviens-tu d'ACDC ...

... et de Black Eyed Peas ? Ayoye, hein.

On a passé par presque tous les styles musicaux ... Du Seigneur dans l'Moteur au Métal.

Mais j'en ai ri, avec toi, c'est juste pas croyable. T'es tellement drôle et dynamique, Noémie !

Noémie, elle est intelligente. Elle est belle. Elle est drôle, elle me fait toujours rire. D'ailleurs, le HAHA: est toujours de mise ... hum !

Elle m'a maintes fois consolée et je l'en remercie. Ça fait toujours du bien de savoir qu'on a quelqu'un - même si loin - qui va nous écouter.

Mais au moins, on se console en se disant qu'on est dans le même bottin téléphonique !

Noémie, elle est quelqu'un d'extraordinaire. Plus tard, elle sera supra-extraordinaire. Du genre qu'elle ne passe pas inaperçu, et que tout le monde veut être son amie. Moi, je ne veux pas me vanter, mais tsé, je suis pas mal dans ses amies, là ... Hihihi !

J'ai tellement des beaux souvenirs avec elle. Elle me dit souvent qu'elle est surprise que je ne l'aie jamais bloquée ... Mais voyons donc ! Qui bloquerait une fille aussi géniale ? Si je n'ai pas ma dose de Noémie dans la journée, c'est fini, hein !

Noémie, je m'adresse à toi. Je serai toujours là pour toi et tu es une fille très importante pour moi. J'espère qu'on ne se perdra jamais de vue - ça sera dommage, vraiment. Tu es un petit rayon de soleil, et j'y tiens ! Je continuerai toujours à te partager ma vie dans les moindres détails - sans aller dans LES détails, hihi.

Je vais dire quelque chose de passablement quétaine, mais reste comme tu es !

Son Skyrock.

vendredi 20 juin 2008

La meilleure soeur du monde


Ici présente, la deuxième membre du très réputé Clan Ouellette, dont je suis l'initiatrice ...

Je ne sais pas pour vous, mais moi, ma soeur, elle est extraordinaire. C'est ma confidente, c'est mon amie, c'est celle avec qui j'ai grandi, c'est avec elle que je suis le plus souvent.

Et c'est aussi mon petit clown ! Mon petit rayon de soleil, quoi ! Sans elle, je me sentirais tellement seule ! C'est vrai. Je dis, en blague, quand ma soeur s'en va « Bon débarras ! », mais dans le fond, on sait tous très bien que j'ai hâte qu'elle revienne ...

Avec elle, je partage tout. Je suis absolument incapable de lui cacher quelque chose. Et quand j'ai quelque chose d'important qui m'arrive dans ma vie, elle est au courant en deux temps, trois mouvements ! Comme, par exemple, quand j'ai appris que j'allais au Guaté. Je suis partie à la course et je suis allée la rejoindre à sa case pour lui annoncer.

Mais surtout, Camille, je l'admire parce qu'elle est originale et parce que, malgré tout ce qu'elle dira, elle est vraiment belle. Après tout, ne dit-on pas que la beauté ne sert que lorsqu'elle est le reflet de l'intérieur ? Ben dans son cas, ça l'est. Autant à l'intérieur qu'à l'extérieur, elle est magnifique ! Je ne l'échangerais pour rien au monde, vous savez.

Camille, c'est une fille qui n'a pas peur de mordre dans la vie. Camille sait utiliser un appareil photo à merveille. Ses photos sont vraiment fabuleuses - j'aimerais savoir en faire autant. Malgré sa rudesse avec son chat, parfois, elle sait donner de son amour à tous ceux qu'elle aime.

Cam, tu sais que, parfois, je ne suis pas toujours de bonne humeur ... mais je sais me reprendre. Toi aussi, de toute manière, tu as ton caractère. Malgré tout, c'est génial de t'avoir comme soeur, Camou Chou !

Profite bien de la vie - et de Hubert ! - et réalise tous tes rêves !

Et moi, je continue de t'apprécier, soeurette d'amour !

Son Skyrock.

Mes péripéties technologiques


Après ma période iPod - que je ne vous ai d'ailleurs pas expliquée, et qui me ferait faire des cauchemars si je vous racontais tout - j'ai passé à l'étape YouTube.

À vrai dire, je sais me débrouiller avec un ordinateur, un DVD, un appareil photo numérique, mon iPod, tout ... Technologique, m'oui, pas pire.

Mais je dois vous parler de mon service Internet qui lui est, pour tout dire, pas trop technologique ! Assez préhistorique, mettons. YouTube est effrayant quand ça te prend une demie heure downloader une minute de vidéo, vous savez ... Mais celui-là, je pouvais tout simplement ne pas le passer sous silence ... Ça m'a pris du temps, mais c'était sous recommandation assez enthousiaste, donc je me suis tentée ...

... Sont vraiment trippants ! Je parie que vous ne connaissez pas Naturally 7, mais c'est eux. Ils font du Vocal Play, c'est-à-dire que leurs seuls instruments sont leurs ... voix ! Le vidéo les montre dans le métro de Paris - mais ils sont de Nashville, je crois - faisant une prestation. C'est In The Air Tonight de Phil Collins, mais c'est interprété à leur manière. Je le conseille à vraiment tout le monde - y compris ceux qui ont Basse Vitesse, comme moi !

Ce qui me ramène à mon sujet de départ. Imaginez-vous donc que je lis La Semaine, que ma mère ramène chaque semaine de l'épicerie. Il y avait des trucs pour les iPod. Moi, toute fière que je suis de m'en être procuré un - après l'avoir ressucité ... longue histoire - je lis ça, évidemment. J'ai trouvé un logiciel vraiment intéressant, Vidz2Podz, pour mettre des vidéos directement de YouTube, sur votre iPod. Je ne sais pas si ça vous est utile que je vous en parle - peut-être que tout le monde connaissait ça sauf moi - mais je voulais vous en faire part ! Et donc le vidéo s'est ramassé sur mon iPod !

Et donc c'est ça ... N'oubliez pas d'aller voir le vidéo, ils sont vraiment cools.

La photo, ici.

lundi 16 juin 2008

Le temps d'un haïku

Dès mon premier cours de français, j'ai bien aimé mon enseignante. Elle rêvait de publier, un jour, un livre et aimait la poésie - tout comme moi.

Cette année, elle nous a initiés - toute la classe - aux haïkus. J'ai bien aimé. Ce soir, j'ai décidé d'en écrire quelques uns ...

... Et de les mettre sur une image, histoire que ce soit esthétique.

Je m'étais dit que je mettrais plus de mes réflexions que d'images ici ... mais ce sont des réflexions avec des images, non ? Hihi ...

Alors voilà ce que ça donne.

































































- Joëlle

vendredi 6 juin 2008

Touriste dans son propre village


Quoi de plus merveilleux que de partir en voyage avec son vélo et son appareil photo et d'être touriste ...

... dans son propre village ?

Moi, j'adore cela. En attendant de vivre des voyages autour du globe plus palpitants les uns que les autres, je découvre mon petit coin de pays, mon village, Val-Alain.

Ça me relaxe, ça me fait du bien.

Après une grosse journée d'école, c'est toujours bien. Non ?

Moi, je dis que si. Et c'est pourquoi j'ai décidé de ramener ici quelques unes de mes photos prises vendredi dernier, le 30 mai 2008.


Vous devriez le faire. C'est vrai !

Tout le monde croit, par exemple, dans mon école, que Val-Alain n'est qu'un village sans intérêt quelconque ...

L'an passé, en Secondaire III, en français, nous devions écrire quelques lignes résumant notre village (trois lignes, environ, très courtes). J'avais écrit et je cite :


« Village naissant dans une vallée,
Brillant de splendeur,
Dans sa nature et sa beauté »

L'enseignant m'avait alors lancé : « Wow, c'est vraiment beau. Tu es d'où, coudonc ? »

Et moi de lui répondre : « Vallée ... Val-Alain. »

Et il a ri, mes amis, il a ri. Je ne voyais pas trop ce qu'il y avait de drôle, mais je sais qu'il n'y avait pas de quoi rire. Était-il venu, lui, voir si c'était beau ou non ? En tout cas, moi, malgré les préjugés, je trouve que mon village regorge de beaux endroits, même s'ils ne sont pas extrêmement nombreux, vu sa superficie, bien évidemment. Peut-être que c'est moi qui voit la « beauté » où il n'y en a pas, supposément, pour les autres, ou bien ...


Bref. Tout ça pour vous dire que c'est bien d'apprendre à observer - pas juste votre village, non, tout - comme si c'était la première fois que vous le voyiez. Moi, je trouve cette approche bien. Parfois, on réalise des choses que, autrement, on n'aurait pas réalisées.

Et, de grâce, ne jugez pas ! Ne faites pas comme mon enseignant ... Il n'avait pas compris, puisqu'il n'avait probablement jamais vu ce que moi, j'avais vu.


Je vous le jure ...

Essayez-le !

Ça vaut le coup !

Oh, et j'ajoute, pour terminer, que les photos sont toutes de moi et qu'elles sont toutes à moins de 2 km de chez moi, hihihi.

mercredi 30 avril 2008

« Racisme » ? Ne fait pas partie de mon vocabulaire.

- Photo prise ici

Magnifique. N'est-ce pas ?

J'ai aussi trouvé un texte absolument magnifique. J'ai l'habitude de vous partager mes propres réflexions - même si je suis sûre que bien peu de gens les lisent. Néanmoins, aujourd'hui, je laisse le texte parler de lui-même.

Le texte a été pris sur le blog de ma soeur adorée, Camille.


Bonne lecture !


Dans un avion :

- Quel est votre problème, madame ? demanda l'hôtesse.

- Mais vous ne le voyez donc pas ? répondit la dame. Vous m'avez placée à côté d'un noir ! Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces êtres dégoûtants. Donnez-moi un autre siège !

- S'il vous plaît, calmez-vous, dit l'hôtesse. Presque toutes les places de ce vol sont prises, je vais voir s'il y a une place disponible.

L'hôtesse s'éloigne et revient quelques minutes plus tard.

- Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place libre dans la classe économique, j'ai parlé au commandant et il m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe exécutive. Toutefois, nous avons encore une place en première classe.

Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l'hôtesse de l'air continue :

- Il est tout à fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne de classe économique de s'asseoir en première classe, mais vu les circonstances, le commandant trouve qu'il serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une personne aussi répugnante.

S'adressant alors au noir, l'hôtesse lui dit :

- Donc, monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main, car un siège en première classe vous attend.

Et tous les passagers, autour, se levèrent et applaudirent.

lundi 28 avril 2008

Dure soirée


Voici un texte que j'ai écrit, un soir de ... d'émotivité à haut degré, disons.

Je trouve que ces fortes émotions font naître de si beaux textes ...

... Mais, en même temps, j'aime mieux les éviter. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne les trouve aucunement agréables !

Alors donc, je vous partage ce texte.

Bonne lecture ?


« Mélangée, ce soir, c'est le mot qui me décrit.

Vous savez, j'ai tendance à me faire certaines illusions pas toujours vraies à propos de certaines personnes. Illusions ... non, en fait, je ne sais pas trop. C'est peut-être moi qui change, qui sait. Oui, je change. Mais pourquoi ? Parfois, ç'a du bon. Parfois, non. Je ne sais plus quoi penser. Je pleure. Les larmes abondent dans mes yeux, j'ai peine à voir cette feuille. Les sanglots secouent mon corps, j'essaie de les taire. Je ne veux pas que quelqu'un les entende. J'aimerais et rêve tant d'un jour, me faire consoler, mais, en même temps, l'orgueil me prend par surprise. Je dois me montrer forte. Malgré mon hypersensibilité. Tout me touche. Tout m'émeut.

Reste que je me déçois. Mon entourage me conseille. Ces conseils sont-ils bons ? Mon âme me conseille. Et est automatiquement contredite par ma conscience. J'ai des idées, je ressens des choses. Mais j'ai peine, parfois, à les dire. C'est dur. J'accumule mes tristesses, mes colères. Et, comme ce soir, tout éclate, la goutte de trop est arrivée. Le barrage cède et je pleure pendant des heures.

Des choses m'énervent, m'attristent. Et c'est humain. Mais j'accumule le tout. Je ne les dis pas, de peur de défaire la perfection que j'aimerais atteindre dans certaines relations. Mais quand mes émotions raflent de près le ras bord, je deviens froide. Mes réflexions ne sont plus les mêmes. J'ai toujours besoin de penser. Et le processus me semble long, les pensées semblent prendre une éternité à se développer dans mon esprit. Je suis plongée au plus profond de moi-même et mes contacts avec les gens écopent. Mademoiselle Joëlle, j'ai une grave nouvelle pour vous. Vous n'êtes pas parfaite. Vous êtes ... humaine.

Mais pourquoi ? Je regarde ce ciel et il semble vouloir pleurer avec moi. Pourtant, des gens plus heureux doivent regarder ce ciel et se dire qu'il est joli et romantique. Pas moi. Réflexions obligent. La conscience domine. Le coeur a pris le bord. La tête mène. Ou rien, tout simplement. Suis-je folle ? Pourquoi est-ce que je pleure ainsi ? Ces derniers temps, je vivais le parfait bonheur. J'accumulais ? Je ne me rendais pas compte. Accumulais quoi ? Aucune idée.

Les fortes lumières de la salle de bains m'observent. Le carrelage de céramique semble me comprendre. Mes pieds nus le touchent. Ou est-ce la céramique qui touche mes pieds ? C'est froid. Je sens des courants d'air sur ma peau. Je suis sensée aller me doucher. Mais je reste de marbre. Je pense. Encore.

N'allez pas penser que j'ai un problème de santé mentale. Docteure Joëlle l'a annoncé ; Joëlle est humaine. Elle a craqué. Mais pas de là à tomber en dépression. Simplement que ces larmes n'avaient plus leur place dans son corps. Peut-être y faisait-il trop chaud ?

Dans ma tête, ça cogne. Oui, entrez ? Personne. C'est les sanglots qui font ce vacarme.

J'ai ressenti quelque chose. Je l'ai dit. Je n'aurais peut-être pas dû. Non, c'est peut-être bien que je l'aie fait. Ça peut peut-être faire avancer les choses. Mais c'est dur. J'en souffre. Je ne me comprends plus. Cet état d'âme, qu'est-ce ? Es-tu folle, Joëlle ? Non, ça va aller, l'espoir est avec toi. Mais je veux tellement que personne ne m'en veuille. Oh là là.

Je me lève. Me dirige vers le miroir, ami ou ennemi, dépendant. Aujourd'hui, c'est mon ami. Il semble vouloir me réconforter. Du moins, il me fait voir la vérité. J'ai les yeux rouges et bouffis. Il y a une rivière sur mon visage. Respire. La respiration écope, elle aussi, les sanglots y sont pour quelque chose. Mais rien de grave.

Si je voulais vous représenter mon état mental, pensez à un navire. C'est moi. Et ma tête, c'est la mer. Mon état d'âme, le fait que je sois mélangée, indécise, c'est la tempête. Les vagues se succèdent et sont violentes, ça, c'est mes sanglots.

Puis soudain, la tempête se calme. Je vais aller prendre ma douche, tout compte fait ... »

jeudi 24 avril 2008

Évolution des dernières années !

Aïe, aïe, aïe ...

Pour ceux qui se sentent concernés !

Je regardais les photos du Cosmodôme, en secondaire un. Maudit qu'on a l'air flos, pareil !

Heu, non ... on l'était, carrément ! Ça me fait toujours rire de regarder ça ...

... J'habite à Val-Alain, hein, il ne faut pas l'oublier.

Donc j'ai décidé de vous montrer à l'aide de magn... - ish, j'allais dire magnifiques ! - photos remontant de mon secondaire un à cette année, aïe !

Admirez.



Pour mon Secondaire I ... Voici ce, plutôt horrible, - il faut se l'avouer - souvenir !

12 ans, à l'époque, hum.


Bon ... douteux !

Continuons avec le Secondaire II, déjà un peu moins douteux, quoique ...

13 ans.



Passons donc au Secondaire III.

14 ans ? ... Dans les environs.



Cet été, 15 ans.

Et me voilà ! Photo très récente ! 16 ans.


Hihihi ... Je suis certaine que ça a ramené des souvenirs à ceux qui me connaissent ! Pour les autres, ben vous m'avez vue évoluer en peu de temps, voilà donc ! En tout cas, pour ma part, j'ai bien rigolé ...

mardi 22 avril 2008

Parce que, bon.


« Anyway, parce que le monde devient individualiste ... »

Parce que je suis moi. Je ne suis pas toi, ni elle, ni lui, ni vous.

Mais aussi parce que toi, elle, lui, vous, vous êtes moi. Que vous faites partie de moi. Que sans vous, je ne serais pas celle que je définis comme étant … moi.

Moi, c’est plus de 6 milliards de personnes sur cette planète. Mais aussi Joëlle, une adolescente sans histoire qui habite dans un village qui, apparemment, lui aussi, est sans véritable histoire.

Je n’ai pas de code barre, je n’ai pas de prix. J’ai une vie. Et celle-ci vaut plus cher que ce que tu pourrais le croire. Je ne suis pas un dossier classé. Que tu veuilles savoir combien je mesure, de quelle couleur sont mes cheveux, mes yeux, ma peau … je m’en fous. Mais ne va pas croire que c’est juste ça, moi.

Les gens me regardent ... ils me jugent probablement. Pourtant, je suis une fille sans rien de marginal, mais qui a probablement l’air ridicule. Je n’ai rien d’une musicienne, d’une sportive, d’une soit disant « populaire », d’une bitch, etc.

Je ne suis probablement pas la plus belle. Et je le sais. Personne n’a besoin de me le rappeler. Mais j’ai besoin de sentir que quelqu’un m’apprécie ; ça, j’ai besoin de le savoir. Je ne suis pas la plus laide non plus. Les commentaires pertinents et surtout agréables à l’oreille font d’une personne quelqu’un qui est en bonne santé mentale. Vous saviez ça ? Que tu trouves que mon chandail ne m’avantage pas, tu peux le penser ; mais garde-le pour toi. Moi, ceux qui ont des préjugés, je n’ai rien contre eux : ils sont eux-mêmes. Mais c’est quand même un trait que je n’aime pas trop chez certaines personnes. Mais je n’irai pas dire que je ne les aime pas. Ça, ça serait un préjugé. Non ?

J’aime écrire. Je ne sais pas dessiner, encore moins faire des fleurs en peinture acrylique à l’aide d’une spatule dans le cours de Mme Geoffroy. Mais écrire, ça, je sais. Pouvoir mettre des mots sur les choses, ça m’importe beaucoup, ça m’est cher. Que les gens qui croient que … parce que je me soucie de mon orthographe, que parce que j’exige toujours le meilleur de moi-même, que parce que, au lieu d’aller prendre des photos de moi en camisole au décolleté hideux pour me montrer, j’écris des poèmes … que ces gens-là croient que, à cause de tout ça, je suis pas comme eux, nécessairement, je les félicite. Ils ont entièrement raison …

… Je ne veux pas vivre dans un moule.

Tout simplement parce que je n’entre pas dedans.

Peut-être que je n’en ai pas l’air. Tout est psychologique.

Je n’ai aucun repère, je ne serai pas reconnue parce que je porte telle jupe tel jour, que j’ai les cheveux d’un blond platine, etc. Je ne fais pas partie d’un groupe quelconque. Je vis ma propre vie, au jour le jour.

Et adviendra bien ce qui pourra.

Je suis une hypersensible. Quand je vois un enfant, un beau paysage, un animal, je fonds. Je pleure pour diverses raisons, parce que ça ne me tente pas de tout garder en dedans. Je suis une amoureuse de la vie. Elle peut être bien méchante, mais sa gentillesse et sa magnificence sont le triple.

Les amours et les amitiés, les relations humaines peuvent être bien éphémères. Mais on devra tous cohabiter avec nous-même. Tu devras vivre avec toi, tu devras t'endurer ... Et ce pour le restant de tes jours. Amen. Aimez-vous donc un petit peu … comme j’essaie justement de le faire : M'aimer. Pour mieux vous aimer. On est tous différents intérieurement, même si vous semblez vouloir vous faire croire que non par vos apparences.

Mais les apparences sont trompeuses.

Ne croyez pas que j’essaie de me croire bien différente, tellement mieux que vous. Tellement pas. Je suis moi, vous êtes vous. Et ensemble, on forme un monde. Étiez-vous au courant ? Parce que certains ne le semblent pas.

Parce que je me découvre continuellement, et que je suis tout simplement …

… Moi.

vendredi 18 avril 2008

Guatemala, été 2009


















Hier, j'avais entendu l'annonce à l'intercom disant que tous ceux inscrits pour le voyage humanitaire au Guatemala devaient se rendre au Katimavik le lendemain, à 12:30.

J'étais maintenant assise à la bibliothèque, mon livre ouvert devant moi. Je n'arrivais pas à lire ; j'avais peur pour la réunion ...

« S'ils nous convoquent AVANT les entrevues, c'est probablement qu'il y a quelque chose qui cloche ... Non ? » pensais-je.

J'étais toujours très ponctuelle. Je fixais l'horloge. Les aiguilles semblaient se mouvoir avec peine et lenteur. Je ne voulais pas arriver trop tôt, histoire de ne pas paraître trop inquiète ...

12:27. Je me lève d'un bond, attrape mon agenda recouvert d'une carte du monde - c'était ce que j'avais fait comme scrapbooking quelques temps auparavant. Je faillis oublier mon fameux roman relatant une histoire d'adoption en Chine.

Puis, je filai vers l'endroit convenu.

Je lançai un « Salut ! » tout sourire à deux des organisateurs et entrai.

Je longeai le couloir et allai m'asseoir avec la quarantaine d'ados impatients.

Quelques minutes plus tard, la rencontre avait débuté. Ils nous parlaient des entrevues écrites. Puis ils nous firent attendre, faisant quelques allusions au sujet principal par leurs « On le dit tout de suite ? Non ... », etc.

- ... Il y a beaucoup trop de personnes inscrites, annoncèrent-ils.

Mon coeur se mit à battre à une force telle que j'espérais que les autres ne l'entendent pas ! Je voulais y aller à tout prix. Je croisais les doigts.

- Nous devrons donc ...

Tout le monde retenait son souffle.

- ... Créer deux groupes et emmener tout le monde !


J'étais tellement heureuse et soulagée ! Je vais pouvoir le faire, ce voyage humanitaire ! Aller les aider et tout ... Wow.

C'est tellement dur de vous décrire la joie et l'énergie qui m'envahissent encore ! Je vais persévérer à fond pour cette mission, disons.

J'en perds mes mots.

Bref, je vous explique. J'irai en voyage humanitaire, avec Jeunesse Sans Frontières, à mon école, pour une période de 3 semaines. Ce sera dans un orphelinat de garçons, et nous irons travailler. Probablement au Guatemala, mais il se peut que ce soit le Pérou. Ou la Bolivie, ou le Paraguay ...

Je suis certaine que, lorsque je relirai ce texte, je vais probablement me dire que j'ai oublié d'écrire certaines choses, mais la joie me coupe de mots !

Au plaisir de vous partager un peu de mon bonheur !

mercredi 9 avril 2008

C'tu moi qui est vieille ou ben ...

Non, je ne vous embarasserai pas de mes réflexions de vieillesse - faut croire que tout est dans la tête - ni de mes « Mais le temps passe donc ben vite ! » ... Mais j'ai l'impression, non pas d'être incomprise, mais de pas comprendre les autres ! L'incompris, dans l'histoire qui va suivre, c'est Édouard, mon cousin ...


... de 3 ans.

Bon, on s'entend que j'ai seulement 16 ans - même pas encore une adulte, « on s'entend tu que hein ! » ... Mais j'ai l'impression d'être carrément décalée d'années-lumières avec mes cousin(e)s - le plus vieux a 10 ans, la plus jeune, 1 mois (ma mère était en avance, faut croire).

Pour vous situer, l'action se passe à notre (mes tantes jumelles, mon cousin de 10 ans, ma soeur et moi) anniversaire, en mars dernier.

Mon amie, fraîchement revenue de Jamaïque, me raconte avec passion son fabuleux voyage. Soudain, quelqu'un me tire la manche de chandail, et je me retourne.

Cousin incompris me regarde et me souris d'un sourire ... angélique ?

Québécoise pas vite-vite : Salut, Édouard ! (Avec une joie exagérée dans la voix, mais hyper contente de le voir tout de même, mais c'est de même avec les enfants, c'est plus fort que soi, faut croire).

Cousin incompris : ...

Il me fixe de son sourire et ne sourcille aucunement.

Québécoise pas vite-vite : Comment ça va, Ti-Lou ? Tu t'amuses ?

Cousin incompris : ...

Toujours pareil.

La Québécoise pas vite-vite essaie de comprendre le message de Cousin incompris, sans succès. Le fixe, sans résultat.

Puis Cousin incompris se « tanne » et met avec énergie ses poings sur ses hanches et me témoigne le fait d'être carrément incompris par la cousine pas vite-vite de 16 ans - trop vieille, faut croire.

Attente ...

... Puis il pointe avec toute sa vigueur son chandail.

Québécoise pas vite-vite : Ah ! Mais y'est donc ben beau, ton chandail, Édouard !

Cousin incompris est satisfait et s'en retourne, ravi.

Ahhh, la jeunesse ...

lundi 7 avril 2008

Philosophie d'un lundi nord-américain




Aujourd'hui, dans mon cours d'Éthique & Culture Religieuse, nous parlions de l'hindouisme.

Un extrait de la Bhagavad Gîta a particulièrement attiré mon attention, celui dont l'enseignante a parlé.

Ça disait : « Car celui qui naît doit mourir. À quoi bon gémir l'inévitable ? »

Je ne le dis peut-être pas dans les mots exacts, mais vous en comprenez tout de même le sens ...

La mort est inévitable. Quand on se bat contre un adversaire impossible à battre, qui va perdre ? C'est assez évident, nous sommes tous perdants contre la mort. Nous pouvons l'éloigner, la renier, si vous voulez, mais elle restera présente ... jusqu'à la fin de vos jours, forcément !

Comme Thérèse, mon enseignante, nous l'avait fait remarquer, nous, nord-américains, nous avons tendance à vouloir oublier que la mort existe. Nous voudrions nous sentir si forts, puissants ... Et pourtant. Que vous appliquiez cette petite crème anti-rides ne changera rien du tout, sauf le moment présent ! Allons donc.

Mais je ne dis pas qu'accepter la mort soit facile ! J'ai encore longtemps pour l'accepter, ça ne se fait pas en claquant des doigts ! J'ai encore une certaine ... réticence ? Disons que c'est assez fort pour me faire apprécier chaque parcelles de la si belle chose appelée ... vie ! Mais je souhaiterais, un jour, atteindre l'immense sagesse d'en prendre véritablement conscience et de bien vouloir accepter ce fait de la vie ...

samedi 5 avril 2008

Réflexions d'une journée ensoleillée




« Amour, nom masculin

Sentiment d'affection, d'attirance sentimentale
et sexuelle entre
deux personnes. »

« La mesure de l’amour, c’est
d’aimer sans mesure »

- Anonyme


L'amour ... c'est ma drogue. Quoi dire de plus ?

Le pot, la mari, l’ecstasy, ça ne m’intéresse pas. L’alcool, la cigarette et tous ces trucs non plus.

Tomber en amour, c’est la sensation la plus forte à laquelle nous pouvons accéder. Pour dire que seulement en sentant son regard sur nous, on en frémit. On en veut toujours plus. Comment faire pour y rester indifférent ? On en devient carrément dépendants …

On sait que tout peut s’écrouler, mais on s’y rattache, on se croit plus forts que tout. Et c’est …

… Magique. Difficile à croire que c’est une célibataire qui parle, hein ? Oui et non. Puisque ça me manque, être en amour.

Oui, amour ne signifie pas que relation entre deux personnes, le genre amour, amour … il y a l’amitié, la famille.

Mais de se sentir aimée et désirée, c’est plus fort encore. C’est excitant, c’est … vraiment dur à décrire, mais j’aime l’amour.

De sentir qu’on peut se confier, qu’on peut le regarder droit dans les yeux … De recevoir de ses baisers, de ses caresses … En vouloir toujours plus.

L’excitation de faire tomber les barrières et de se lancer vers l’inconnu, de s’abandonner à cette personne, ne serait-ce que pour un instant, un moment. Et que ce moment reste gravé à jamais, qu’il soit toujours aussi savoureux jour après jour.

L’amour me manque, j’ai le goût de connaître quelqu’un qui me fera sourire, frémir, rire … Oh, mais ça rime. Bref, Cupidon, sors de ta cachette !

P.S.: La photo, c'est mon chat. La photographe, c'est ma fantastique soeur !