samedi 27 juin 2009

Partie !




Je suis présentement à Hogar Shalom,
À Tzumpango, Guatemala


vendredi 19 juin 2009

Le décompte est commencé !


Je me souviens encore d'avoir fait le décompte des mois avant de partir pour le Guatemala ... 12 mois, 11, 10, 9, 8 ... Mais maintenant, il ne reste que 9 jours avant que je sois dans l'avion !

Ouff !

J'avais commencé à me préparer tranquillement, mais là, c'est le temps des choses sérieuses. Je commence mes bagages tout doucement, mais là, je dois surtout les terminer ! Faut que tout soit prêt ...

Mais surtout, j'ai vraiment, vraiment, mais vraiment hâte d'être rendue là-bas et de déconnecter avec notre monde fou ...

Je sais que ça fait peur à ma petite maman que je me rende là-bas, mais aie confiance, maman, je suis certaine que ça va être tellement merveilleux ! Pour mon baptême de l'air, il est certain que ça effraie toujours, un petit stress, mais je vais y arriver ! Je vais y arriver !

Alors, plus que 9 jours avant que vous n'entendiez plus parler de moi pendant trois longues semaines ! Mais ce sera les plus belles semaines de toute ma vie ... !

Je vous aime !

¡ Hasta pronto ! ... :)


samedi 6 juin 2009

Entre les rires et les pleurs, je vous aime



Tous ces moments de pure folie partagés avec des gens qui sont comme ma famille ... J'ai passé tellement d'heures à cette école-là que j'affectionne plus que tout ...

Cette école-là m'a permis d'éclore telle un bourgeon pour devenir une fleur. De passer de la chenille au papillon. Mais comme tout papillon, je dois maintenant m'envoler vers d'autres lieux, parce que tel un coeur qui bat à rythme continu, je ne peux défier le temps de s'arrêter pour recommencer cette extraordinaire période de ma vie. Je dois suivre les battements de mon cœur et aller au CÉGEP, même si je resterais, comme vous avez lu, volontiers dans mon école chérie.

D'un autre côté, je me dis que si je quitte cette année, la sépération sera moins dure que si j'étais une année de plus. Ce serait une année de plus à me souvenir, à pleurer, quoi.

J'ai tellement évolué après toutes ces années. Ça m'a vraiment fait du bien.

Je me suis fait des amies fidèles, je me suis impliquée, j'ai fait du bénévolat, j'ai ri aux larmes, j'ai travaillé pour divers spectacles à la porte, notamment, j'ai partagé ma vie et mes émotions au quotidien avec mes profs que j'aime tant. J'ai appris tout plein de choses, j'ai appris la vie.

Et je me permets de nommer mon école, la plus extraordinaire de toutes les écoles, la Polyvalente La Samare qui m'a permis de tout faire ça pendant ces 5 merveilleuses années. C'est cette école qui me permet notamment d'aller au Guatemala pour mon stage humanitaire, c'est cette école que j'affectionne tant.

Malgré tout, je saurai faire mon deuil parce que je me dis que ce n'est qu'un au revoir. Je reviendrai assurément, que ce soit peut-être pour enseigner, qui sait, ou tout simplement pour revoir mon monde et me rappeler de bons souvenirs.

J'espère ne pas perdre de vue mon monde et je me dis que je dois rester heureuse. Je verserai des larmes à mon départ, mais ce sera des larmes de joie que je verserai en me rappelant tous ces bons moments partagés avec vous. Des larmes de tristesse parce que je dois m'en aller de cet établissement tant aimé, mais je survivrai ! Mon deuil se fera !






La gang avec qui je pars
au Guatemala cet été !




Andréa & moi.
En 2007.




Andréa & moi au
début de l'année.



Vanessa, Caroline & Rebecca
au Mont Sainte-Anne,
il y a un mois environ.




Bryan, Camille & Alexandra
à Lunik (théâtre).




Josianne, Sophie,
Andréa & moi,
Première journée d'école
de cette année.





La gang : Dorothée, Myriam,
Roxanne, Hugo, Andréa, moi,
Cloé, Valérie, Laurence, Élodie,
Marika, Laurence, Élodie,
Francis, Marianne, Myriam.

vendredi 5 juin 2009

Dors, dors, mon enfant, dors ...



Ce soir est une soirée comme toutes les autres, mais, comme chaque seconde que je vis, je réalise ou plutôt constate des choses qui ont toujours subsisté et qui me font réfléchir face à la vie.

Ce soir, ma maman étant malade, elle n’est pas allée travailler. Elle est présentement en train de dormir sur le fauteuil, emmitouflée dans son chandail de laine, sous deux couvertures et elle dort paisiblement. Cela me fait réaliser, comme plusieurs fois dans ma vie, à quel point nous sommes inoffensifs et beaux quand nous dormons. Nous partons vers les rêves et nous vivons paisiblement ; nous nous reposons, tout simplement.


Tout emmitouflés dans nos couvertures, pieds nus, très peu habillés la plupart du temps, nous sommes à notre état le plus simple de vie.


Pensez à toutes les personnes que vous considérez comme les plus cruelles ou les personnes que vous voyez comme populaires de votre monde. Prenez une pause un instant et réfléchissez à eux, recroquevillés dans leurs couvertures, les yeux fermés, partis pour le monde des rêves. Tout le monde est unique, mais identique à la fois. En dormant, ils redeviennent la personne qu’ils ont toujours été, sans accessoires ni artifices.


Je crois que de prendre une pause pour juste voir à quel point nous sommes égalitaires est bon pour nous. La personne qui vous semble la plus inaccessible n’est pourtant pas si loin. Nous redevenons le petit enfant que nous avons toujours été. Tout simplement.


Malheureusement, les gens se cachent parfois derrière des masques, du maquillage, des artifices pourtant inutiles. Ils adoptent des agissements qui ne sont pas réellement eux-mêmes. Pourtant, il serait tellement plus simple d’agir naturellement …


… C’est vrai ! Pourquoi toujours choisir comment agir en fonction de ce que les gens pensent ? Pourquoi ne pas plutôt se comporter comme nous en avons envie, sans se soucier de ce que les gens pensent ? Mystère ...


Enfin, tout cela pour dire que nous sommes si beaux quand nous dormons ! J