samedi 9 juillet 2011

En mémoire d'un chien exceptionnel, Grichou

« Ce qui est le plus plaisant avec un chien c’est qu’on peut faire l’idiot avec lui et que non seulement il ne vous fera aucun reproche, mais il va faire l’idiot lui aussi. »

- Samuel Butler

Mon cher petit chien, petite bête pas si bête que j’ai tant aimée … Grichou. Comme tu me manques ! Cela fait maintenant presque deux semaines que tu n’es plus à mes côtés et pourtant, je cherche encore ta présence. Moi qui croyais que c’était toi qui venais à ma rencontre à chaque fois que j’arrivais à la maison, je réalise maintenant que moi aussi j’allais à ta rencontre puisque maintenant, quand j’entre dans la maison, j’ai ce vieux réflexe d’aller te voir à ton emplacement habituel, mais tu n’y es maintenant plus. Ton coussin de reine que nous t’avions acheté, Camille et moi, semble maintenant si grand et si vide. Même Ti-Mine, qui y dormait pourtant en reine, lovée contre toi, ne va plus y dormir. Elle aussi semble le trouver bien grand sans toi …

Mon si petit chien, comme tu me manques. Je me souviens du jour où l’on t’a adoptée. Nous allions banalement, en petites filles que nous étions, accompagner notre papa à ramasser des roches pour construire une balançoire derrière la maison où nous pourrions nous amuser. Seulement, tu étais chez ce monsieur qui nous donnait les roches. Toi, toute petite que tu étais, tu nous suivais, accompagnée de ta maman. Je me souviens que l’homme nous ait demandé si nous voulions un chien et nous avons supplié notre papa de l’emmener avec nous. Ainsi, à la fin de cet après-midi, nous sommes repartis avec plein de roches … et un chien qui allait chambouler nos vies. Au début, tu étais si timide ! Tu restais sur le tapis, au pas de la porte, où nous t’avions déposé nourriture et eau. Puis, peu à peu, tu as pris confiance et tu es devenue ma meilleure amie. Cette meilleure amie qui maintenant me manque beaucoup …

Comme nous en avons vécu des choses ensemble ! Je me souviens de tes jappements lorsque nous partions en autobus, cette grande chose qui enlevait les petites filles le temps d’une journée pour les ramener par la suite … Je me souviens aussi de tes courses folles dans le champ, à courir aux trousses d’un mulot, d’une souris, d’un chevreuil et même d’un orignal ! Parce que oui, tu étais téméraire, mais tu t’es aussi rendu compte que tu n’effrayais pas ce grand orignal ! De plus, je me souviens de ta joie incontrôlable lorsque tu entendais le bruit de ta chaîne, ta laisse, lorsque nous allions marcher. Tu levais tes grandes oreilles, nous jetais un regard bref, puis t’élançais et venais à notre rencontre pour marcher ! J’étais si triste, ces derniers temps, de ne plus pouvoir t’emmener en promenade … Tu éprouvais tant de difficulté à te mouvoir …

Je me souviens de toutes les nuits où tu as dormi à mes côtés ou encore dormi au pied de mon lit. Je me souviens aussi de l’amour inconditionnel que tu portais à Marco, mon amoureux, qui te le redonnait bien en retour. Deux amis ! Je me souviens de ce dimanche du mois passé où tu as accompagné Florence pendant presque une heure et où elle te trouvait si drôle et si charmante !

… Et je me souviens aussi de l’inquiétude que j’ai vécue ces derniers mois. Ces dernières semaines. Je revenais de travailler et je me précipitais à tes côtés pour vérifier que ton petit ventre bougeait encore, que tu respirais encore. Je voyais que tu vieillissais, mais c’est à la toute fin que ta situation est devenue invivable. Tu avais pris un coup de vieux, mon chien, tu n’étais plus ce petit chien avec lequel je faisais la course dans les escaliers le matin, à savoir laquelle se rendrait en premier en haut. Tu gagnais toujours, je m’en souviens. Non. Ces derniers temps, tu souffrais et tu avais peine à monter ou à descendre les escaliers, à un point tel que nous avons du monter tes bols de nourriture et d’eau à tes côtés, où tu dormais tes journées. Je t’ai recueillie quelques fois, après que tu aies perdu l’équilibre dans les escaliers et tu me faisais peur à chaque fois … J’avais peine à contrôler mes larmes parce que je sentais la vieillesse gagner ton petit corps. Je me souviens des étés où tu courais allègrement des heures durant dehors. Je me souviens que tu nageais quelques fois avec nous pour supporter la chaleur. Et je me souviens de vendredi il y a trois semaines où tu es sortie avec moi sur le patio et où tu respirais difficilement et où j’ai dû te raccompagner à l’intérieur parce que tu ne supportais pas la chaleur. Je me souviens des semaines de vacances où nous partions et où toi tu refusais de te nourrir et de t'abreuver, probablement parce que tu t'ennuyais ... Les gens viendront me dire par la suite que les animaux ne ressentent rien !

Je me souviens de lundi il y a deux semaines. J’ai dormi à peine trois heures parce que j’étais trop inquiète. Tu me semblais bien malade. Cela faisait quelques jours déjà que je m’assoyais à tes côtés parce que tu ne pouvais plus venir aux miens. Je te flattais et tu semblais si reconnaissante et à la fois si fatiguée. Depuis que maman m’avait dit que tu perdais souvent l’équilibre, j’étais vraiment inquiète. Je me demandais ce qui avait bien pu se passer pour que tu sois si mal en point. Maman et moi avions trouvé que les chiens souffrants soufflaient fort et nous croyions que tu avais mal à une patte, donc que tu soufflais fort. L’après-midi, je me suis encore assise auprès de toi, toi qui t’étais tout de même déplacée durant la journée. Je me souviens d’avoir dit à maman que tu t’étais déplacée et nous étions si heureuses, pensant que tu prenais du mieux … Je me souviens aussi de t’avoir entendue te lever, t’avoie vue faire deux tours autour de l’îlot de cuisine pour te recoucher. J’étais si fière ! Certes tu ne marchais pas avec la plus grande aisance, mais au moins tu te déplaçais ! Je t’ai flattée longuement, t’ai félicitée, t’ai dit que je t’aimais … Néanmoins, ton état s’est par la suite aggravé. Tu souffrais. Heureusement, le rendez-vous chez le vétérinaire était bientôt et nous sommes allés, papa, Camille et moi, avec toi chez le vétérinaire. J’étais assise à tes côtés dans la voiture et vérifiais chaque minute ou moins si tu respirais encore … J’étais si nerveuse. Finalement, chez le vétérinaire, nous avons appris que tu avais un cancer, tu étais phase terminale. Mon chien ! J’ai tant pleuré. Pourquoi n’avais-je pas détecté cela plus tôt ? Je m’en voulais terriblement. En même temps, tu m’as appris une grande leçon de vie. Toi, petit pitou adoré, tu n’as jamais laissé la maladie te décourager et tu as continué de vivre comme si de rien n’était. Tu n’as jamais chigné, tu ne t’es jamais plainte. Jusqu’à la fin, tu as lutté et tu as essayé de te relever et de vaincre la maladie. Tu es incroyable, mon chien. La vie est si forte ! Tu étais une guerrière !

Néanmoins, nous avons choisi l’euthanasie après maints sanglots. Tu souffrais et il n’y avait plus aucune chance que tu ne t’en remettes. Ton état ne pouvait qu’empirer et nous ne te souhaitions certainement pas de souffrir plus encore. Tu as vécu une vie de chien merveilleuse et tu as rendu la nôtre merveilleuse aussi. Tu étais un chien unique, extraordinaire et ton absence me fait mal. En même temps, te voir souffrir me faisait encore plus mal … Tu t’es endormie tout doucement sous nos regards mouillés. Je t’ai flattée jusqu’à la dernière seconde de ta petite vie de chien.

J’ai pleuré et pleuré et je pleure toujours. Nous t’avons mise en terre avec tristesse, mais la nature t’a accueillie avec reconnaissance. La forêt était magnifique ce soir-là, mais le ciel aussi l’était. Le ciel était étoilé et magnifique. Les grenouilles chantaient et les lucioles volaient dans le champ. Un paysage magnifique, mon chien. Je crois que la nature t’accueillait. Maintenant, tu es sous terre où je serai un jour moi aussi et des fleurs sont plantées près de toi. Ces fleurs seront toi, dans un sens, tu feras partie d’elles. Ce seront les plus belles fleurs du monde comme toi tu étais le plus beau chien du monde! Pour ma part, j’essaie de continuer ma vie sans une grande parcelle de mon existence : toi. Heureusement, tu feras toujours partie de mon cœur. J’hallucine encore t’entendre marcher sur le plancher au-dessus de ma tête, quand je suis au sous-sol. J’hallucine encore t’entendre respirer … Je pense constamment à toi, mon chien. Je t’aime. J’essaierai d’être une personne meilleure chaque jour en ton honneur. Tu mérites ton repos, mon chien, et sache que Marco, ton éternel ami, a aussi pleuré pour toi. Il promet de continuer la vie à mes côtés et de toujours te garder dans son cœur, lui aussi.

Merci d’avoir fait partie de ma vie et de m’avoir rendue telle que je suis.

En mémoire d’un chien exceptionnel, Grichou.

Je t’aime, mon chien.

vendredi 18 septembre 2009

La vie ♥


Toute la vie, je crois que l'humain est en constante quête. Que ce soit une quête grandement philosophique ou purement matérialiste, qu'il se demande qui il est ou s'il veut la nouvelle paire de chaussures à la mode, l'humain est programmé pour rechercher quelque chose.

Et bien évidemment, nous disons toujours que si nous cherchons, nous ne trouvons jamais ou très rarement. Moi, j'aurais plutôt tendance à dire que, lorsque nous cherchons, nous trouvons, oui. Par contre, nous ne trouvons jamais ce que nous avons tant cherché ... Nous trouvons plus un espèce de substitut ou une version moindre que ce à quoi nous nous attendions. Ne croyez-vous pas ?

Enfin bref, tout cela m'amenant à dire que, pendant quelques moments, j'ai cherché l'amour. Mais j'ai laissé tomber, me disant que si Cupidon avait affaire à moi, il s'arrangerait pour me trouver ...

Vers la fin mai, début juin, j'ai commencé à parler beaucoup avec une personne extraordinaire ... Qui était si loin de moi ! À quelques 200 km ... Mais la complicité se faisait sentir de plus en plus et je sentais que quelque chose s'installait vraiment entre lui et moi.

Un certain soir de juin, le 25 pour tout vous dire, il m'a avoué dans les plus beaux mots existants son amour pour moi ... Oufff ! Que d'émotions cette soirée-là ! J'étais tellement heureuse ! Je me suis empressée de lui dire que c'était réciproque !

Depuis, je suis allée, entre temps, au Guatemala, puis je suis revenue et dans la première semaine d'août, tout a débuté.

Mon amour, je te remercie de rendre mes journées si agréables. Sans toi, la vie n'aurait pas la même saveur, la même pureté enfantine, la même beauté ... Chaque parcelle de toi, chaque mot que tu dis me fait vibrer au plus profond de mon être. De t'avoir à côté de moi fait de moi la personne la plus heureuse sur cette Terre. Je me considère comme la fille la plus chanceuse sur la planète toute entière !

Parce que la vie est si douce en ta compagnie ... Ton rire, tes réflexions, ton sourire d'enfant ... Tes yeux si mystérieux, si beaux, toi ... Tu m'attires, tu me fascines, tu me rends complètement folle d'amour ! Tu es LA personne pour moi ... Jamais rien d'autre n'égalera ça ... Je t'aime.

Tes baisers me rendent complètement dingue, te regarder dans les yeux me fait fondre ... Ce sentiment que j'ai pour toi est tellement intense que même mon corps a de la difficulté à le gérer ! Ça me rend complètement euphorique !

Chaque fois que je te parle, même si je ne vais pas bien, je suis heureuse. Tu es toujours là pour moi, tu es le meilleur des amoureux, tu es beau, tu es merveilleux, extraordinaire ... et je t'aime. Je ne pouvais pas mieux espérer ! Quel cadeau de la vie !

Je n'avais rien demandé à la vie et elle m'a fait cadeau de ce trésor le plus inespéré, le plus magnifique ... toi. J'ose croire que nous serons longtemps ensemble, parce que je t'aime de tout mon coeur, mon amour.


samedi 27 juin 2009

Partie !




Je suis présentement à Hogar Shalom,
À Tzumpango, Guatemala


vendredi 19 juin 2009

Le décompte est commencé !


Je me souviens encore d'avoir fait le décompte des mois avant de partir pour le Guatemala ... 12 mois, 11, 10, 9, 8 ... Mais maintenant, il ne reste que 9 jours avant que je sois dans l'avion !

Ouff !

J'avais commencé à me préparer tranquillement, mais là, c'est le temps des choses sérieuses. Je commence mes bagages tout doucement, mais là, je dois surtout les terminer ! Faut que tout soit prêt ...

Mais surtout, j'ai vraiment, vraiment, mais vraiment hâte d'être rendue là-bas et de déconnecter avec notre monde fou ...

Je sais que ça fait peur à ma petite maman que je me rende là-bas, mais aie confiance, maman, je suis certaine que ça va être tellement merveilleux ! Pour mon baptême de l'air, il est certain que ça effraie toujours, un petit stress, mais je vais y arriver ! Je vais y arriver !

Alors, plus que 9 jours avant que vous n'entendiez plus parler de moi pendant trois longues semaines ! Mais ce sera les plus belles semaines de toute ma vie ... !

Je vous aime !

¡ Hasta pronto ! ... :)


samedi 6 juin 2009

Entre les rires et les pleurs, je vous aime



Tous ces moments de pure folie partagés avec des gens qui sont comme ma famille ... J'ai passé tellement d'heures à cette école-là que j'affectionne plus que tout ...

Cette école-là m'a permis d'éclore telle un bourgeon pour devenir une fleur. De passer de la chenille au papillon. Mais comme tout papillon, je dois maintenant m'envoler vers d'autres lieux, parce que tel un coeur qui bat à rythme continu, je ne peux défier le temps de s'arrêter pour recommencer cette extraordinaire période de ma vie. Je dois suivre les battements de mon cœur et aller au CÉGEP, même si je resterais, comme vous avez lu, volontiers dans mon école chérie.

D'un autre côté, je me dis que si je quitte cette année, la sépération sera moins dure que si j'étais une année de plus. Ce serait une année de plus à me souvenir, à pleurer, quoi.

J'ai tellement évolué après toutes ces années. Ça m'a vraiment fait du bien.

Je me suis fait des amies fidèles, je me suis impliquée, j'ai fait du bénévolat, j'ai ri aux larmes, j'ai travaillé pour divers spectacles à la porte, notamment, j'ai partagé ma vie et mes émotions au quotidien avec mes profs que j'aime tant. J'ai appris tout plein de choses, j'ai appris la vie.

Et je me permets de nommer mon école, la plus extraordinaire de toutes les écoles, la Polyvalente La Samare qui m'a permis de tout faire ça pendant ces 5 merveilleuses années. C'est cette école qui me permet notamment d'aller au Guatemala pour mon stage humanitaire, c'est cette école que j'affectionne tant.

Malgré tout, je saurai faire mon deuil parce que je me dis que ce n'est qu'un au revoir. Je reviendrai assurément, que ce soit peut-être pour enseigner, qui sait, ou tout simplement pour revoir mon monde et me rappeler de bons souvenirs.

J'espère ne pas perdre de vue mon monde et je me dis que je dois rester heureuse. Je verserai des larmes à mon départ, mais ce sera des larmes de joie que je verserai en me rappelant tous ces bons moments partagés avec vous. Des larmes de tristesse parce que je dois m'en aller de cet établissement tant aimé, mais je survivrai ! Mon deuil se fera !






La gang avec qui je pars
au Guatemala cet été !




Andréa & moi.
En 2007.




Andréa & moi au
début de l'année.



Vanessa, Caroline & Rebecca
au Mont Sainte-Anne,
il y a un mois environ.




Bryan, Camille & Alexandra
à Lunik (théâtre).




Josianne, Sophie,
Andréa & moi,
Première journée d'école
de cette année.





La gang : Dorothée, Myriam,
Roxanne, Hugo, Andréa, moi,
Cloé, Valérie, Laurence, Élodie,
Marika, Laurence, Élodie,
Francis, Marianne, Myriam.

vendredi 5 juin 2009

Dors, dors, mon enfant, dors ...



Ce soir est une soirée comme toutes les autres, mais, comme chaque seconde que je vis, je réalise ou plutôt constate des choses qui ont toujours subsisté et qui me font réfléchir face à la vie.

Ce soir, ma maman étant malade, elle n’est pas allée travailler. Elle est présentement en train de dormir sur le fauteuil, emmitouflée dans son chandail de laine, sous deux couvertures et elle dort paisiblement. Cela me fait réaliser, comme plusieurs fois dans ma vie, à quel point nous sommes inoffensifs et beaux quand nous dormons. Nous partons vers les rêves et nous vivons paisiblement ; nous nous reposons, tout simplement.


Tout emmitouflés dans nos couvertures, pieds nus, très peu habillés la plupart du temps, nous sommes à notre état le plus simple de vie.


Pensez à toutes les personnes que vous considérez comme les plus cruelles ou les personnes que vous voyez comme populaires de votre monde. Prenez une pause un instant et réfléchissez à eux, recroquevillés dans leurs couvertures, les yeux fermés, partis pour le monde des rêves. Tout le monde est unique, mais identique à la fois. En dormant, ils redeviennent la personne qu’ils ont toujours été, sans accessoires ni artifices.


Je crois que de prendre une pause pour juste voir à quel point nous sommes égalitaires est bon pour nous. La personne qui vous semble la plus inaccessible n’est pourtant pas si loin. Nous redevenons le petit enfant que nous avons toujours été. Tout simplement.


Malheureusement, les gens se cachent parfois derrière des masques, du maquillage, des artifices pourtant inutiles. Ils adoptent des agissements qui ne sont pas réellement eux-mêmes. Pourtant, il serait tellement plus simple d’agir naturellement …


… C’est vrai ! Pourquoi toujours choisir comment agir en fonction de ce que les gens pensent ? Pourquoi ne pas plutôt se comporter comme nous en avons envie, sans se soucier de ce que les gens pensent ? Mystère ...


Enfin, tout cela pour dire que nous sommes si beaux quand nous dormons ! J

samedi 25 avril 2009

Qu'il fait beau !


Qu'il fait beau !

Ahhhh ... Je ne sais pas vous, mais moi, ça me réjouit tellement de voir une si belle journée se pointer le bout du nez ! Il fait tellement beau, tellement chaud, ouff ... J'espère que vous avez pu en profiter vous aussi !

Ces derniers temps, j'étais dans une espèce de ... comment dire ... léthargie ? ... et puis bon, j'étais fatiguée de tout, je n'avais plus le goût de rien. Je n'avais plus la force que j'ai toujours eue pour faire les petits gestes simples de la vie comme se lever le matin, sortir dehors, faire mes devoirs ... Mais là, hier, je suis retournée faire du vélo par moi-même et ça m'a vraiment fait du bien. J'y suis allée avec mon petit papa chéri et je me suis vraiment amusée, j'ai savouré la vie à chaque seconde qui arrivait, les vivant pleinement ... 

Je vais avoir plus de force et de courage pour terminer mon année en beauté et ça me réjouit ... Parce que je sais que demain sera aussi beau qu'hier et ainsi de suite. Je vais savoir que, après, je vais pouvoir aller dehors, me baigner, etc. 

Points forts de la semaine

Cette semaine, j'ai reçu une nomination pour le Gala Méritas de mon école pour « Celui ou celle qui performe le plus dans les cours », pour la soirée académique et culturelle. Je suis vraiment contente ! Ça m'encourage toujours à continuer ... Yé ! 

Aussi, autre point fort, je pars pour le Guatemala dans 63 jours exactement ! J'ai vraiment hâte, je n'arrête pas de rêver que j'y suis déjà ... OUFF ! C'est juste indescriptible, mais j'ai vraiment hâte, je sens cette hâte d'y aller dans tout mon corps ! 

C'est comique ... Je pensais à mon bal, cette semaine, et je me disais que tous mes amis et toutes mes amies allaient terriblement me manquer ... J'ai terriblement hâte de partir en ville, si vous saviez ! J'ai hâte de vibrer au rythme de la ville et de vivre au rythme du CÉGEP ... Je vais enfin faire ce que j'aime ! Mais quand même, je ne veux pas perdre de vue vous tous, mais il faut inévitablement tourner des pages dans notre vie, mais je dis en fait qu'on commence juste un autre chapitre tout aussi palpitant ! Je vous aime !

Aussi, je pensais au moment où je vais saluer mes parents pour les quitter pour trois semaines ... Je vais très certainement avoir les larmes aux yeux ! (Clin d'oeil à ma maman qui, peut-être, me lit :) ...) Tout comme quand je vais aller vivre à Québec la semaine ... Je vais tellement m'ennuyer de ma famille ! Mais je vais les quitter pour mieux les retrouver, assurément !

Eh bien voilà ... Vive la vie !