vendredi 18 avril 2008

Guatemala, été 2009


















Hier, j'avais entendu l'annonce à l'intercom disant que tous ceux inscrits pour le voyage humanitaire au Guatemala devaient se rendre au Katimavik le lendemain, à 12:30.

J'étais maintenant assise à la bibliothèque, mon livre ouvert devant moi. Je n'arrivais pas à lire ; j'avais peur pour la réunion ...

« S'ils nous convoquent AVANT les entrevues, c'est probablement qu'il y a quelque chose qui cloche ... Non ? » pensais-je.

J'étais toujours très ponctuelle. Je fixais l'horloge. Les aiguilles semblaient se mouvoir avec peine et lenteur. Je ne voulais pas arriver trop tôt, histoire de ne pas paraître trop inquiète ...

12:27. Je me lève d'un bond, attrape mon agenda recouvert d'une carte du monde - c'était ce que j'avais fait comme scrapbooking quelques temps auparavant. Je faillis oublier mon fameux roman relatant une histoire d'adoption en Chine.

Puis, je filai vers l'endroit convenu.

Je lançai un « Salut ! » tout sourire à deux des organisateurs et entrai.

Je longeai le couloir et allai m'asseoir avec la quarantaine d'ados impatients.

Quelques minutes plus tard, la rencontre avait débuté. Ils nous parlaient des entrevues écrites. Puis ils nous firent attendre, faisant quelques allusions au sujet principal par leurs « On le dit tout de suite ? Non ... », etc.

- ... Il y a beaucoup trop de personnes inscrites, annoncèrent-ils.

Mon coeur se mit à battre à une force telle que j'espérais que les autres ne l'entendent pas ! Je voulais y aller à tout prix. Je croisais les doigts.

- Nous devrons donc ...

Tout le monde retenait son souffle.

- ... Créer deux groupes et emmener tout le monde !


J'étais tellement heureuse et soulagée ! Je vais pouvoir le faire, ce voyage humanitaire ! Aller les aider et tout ... Wow.

C'est tellement dur de vous décrire la joie et l'énergie qui m'envahissent encore ! Je vais persévérer à fond pour cette mission, disons.

J'en perds mes mots.

Bref, je vous explique. J'irai en voyage humanitaire, avec Jeunesse Sans Frontières, à mon école, pour une période de 3 semaines. Ce sera dans un orphelinat de garçons, et nous irons travailler. Probablement au Guatemala, mais il se peut que ce soit le Pérou. Ou la Bolivie, ou le Paraguay ...

Je suis certaine que, lorsque je relirai ce texte, je vais probablement me dire que j'ai oublié d'écrire certaines choses, mais la joie me coupe de mots !

Au plaisir de vous partager un peu de mon bonheur !

mercredi 9 avril 2008

C'tu moi qui est vieille ou ben ...

Non, je ne vous embarasserai pas de mes réflexions de vieillesse - faut croire que tout est dans la tête - ni de mes « Mais le temps passe donc ben vite ! » ... Mais j'ai l'impression, non pas d'être incomprise, mais de pas comprendre les autres ! L'incompris, dans l'histoire qui va suivre, c'est Édouard, mon cousin ...


... de 3 ans.

Bon, on s'entend que j'ai seulement 16 ans - même pas encore une adulte, « on s'entend tu que hein ! » ... Mais j'ai l'impression d'être carrément décalée d'années-lumières avec mes cousin(e)s - le plus vieux a 10 ans, la plus jeune, 1 mois (ma mère était en avance, faut croire).

Pour vous situer, l'action se passe à notre (mes tantes jumelles, mon cousin de 10 ans, ma soeur et moi) anniversaire, en mars dernier.

Mon amie, fraîchement revenue de Jamaïque, me raconte avec passion son fabuleux voyage. Soudain, quelqu'un me tire la manche de chandail, et je me retourne.

Cousin incompris me regarde et me souris d'un sourire ... angélique ?

Québécoise pas vite-vite : Salut, Édouard ! (Avec une joie exagérée dans la voix, mais hyper contente de le voir tout de même, mais c'est de même avec les enfants, c'est plus fort que soi, faut croire).

Cousin incompris : ...

Il me fixe de son sourire et ne sourcille aucunement.

Québécoise pas vite-vite : Comment ça va, Ti-Lou ? Tu t'amuses ?

Cousin incompris : ...

Toujours pareil.

La Québécoise pas vite-vite essaie de comprendre le message de Cousin incompris, sans succès. Le fixe, sans résultat.

Puis Cousin incompris se « tanne » et met avec énergie ses poings sur ses hanches et me témoigne le fait d'être carrément incompris par la cousine pas vite-vite de 16 ans - trop vieille, faut croire.

Attente ...

... Puis il pointe avec toute sa vigueur son chandail.

Québécoise pas vite-vite : Ah ! Mais y'est donc ben beau, ton chandail, Édouard !

Cousin incompris est satisfait et s'en retourne, ravi.

Ahhh, la jeunesse ...

lundi 7 avril 2008

Philosophie d'un lundi nord-américain




Aujourd'hui, dans mon cours d'Éthique & Culture Religieuse, nous parlions de l'hindouisme.

Un extrait de la Bhagavad Gîta a particulièrement attiré mon attention, celui dont l'enseignante a parlé.

Ça disait : « Car celui qui naît doit mourir. À quoi bon gémir l'inévitable ? »

Je ne le dis peut-être pas dans les mots exacts, mais vous en comprenez tout de même le sens ...

La mort est inévitable. Quand on se bat contre un adversaire impossible à battre, qui va perdre ? C'est assez évident, nous sommes tous perdants contre la mort. Nous pouvons l'éloigner, la renier, si vous voulez, mais elle restera présente ... jusqu'à la fin de vos jours, forcément !

Comme Thérèse, mon enseignante, nous l'avait fait remarquer, nous, nord-américains, nous avons tendance à vouloir oublier que la mort existe. Nous voudrions nous sentir si forts, puissants ... Et pourtant. Que vous appliquiez cette petite crème anti-rides ne changera rien du tout, sauf le moment présent ! Allons donc.

Mais je ne dis pas qu'accepter la mort soit facile ! J'ai encore longtemps pour l'accepter, ça ne se fait pas en claquant des doigts ! J'ai encore une certaine ... réticence ? Disons que c'est assez fort pour me faire apprécier chaque parcelles de la si belle chose appelée ... vie ! Mais je souhaiterais, un jour, atteindre l'immense sagesse d'en prendre véritablement conscience et de bien vouloir accepter ce fait de la vie ...

samedi 5 avril 2008

Réflexions d'une journée ensoleillée




« Amour, nom masculin

Sentiment d'affection, d'attirance sentimentale
et sexuelle entre
deux personnes. »

« La mesure de l’amour, c’est
d’aimer sans mesure »

- Anonyme


L'amour ... c'est ma drogue. Quoi dire de plus ?

Le pot, la mari, l’ecstasy, ça ne m’intéresse pas. L’alcool, la cigarette et tous ces trucs non plus.

Tomber en amour, c’est la sensation la plus forte à laquelle nous pouvons accéder. Pour dire que seulement en sentant son regard sur nous, on en frémit. On en veut toujours plus. Comment faire pour y rester indifférent ? On en devient carrément dépendants …

On sait que tout peut s’écrouler, mais on s’y rattache, on se croit plus forts que tout. Et c’est …

… Magique. Difficile à croire que c’est une célibataire qui parle, hein ? Oui et non. Puisque ça me manque, être en amour.

Oui, amour ne signifie pas que relation entre deux personnes, le genre amour, amour … il y a l’amitié, la famille.

Mais de se sentir aimée et désirée, c’est plus fort encore. C’est excitant, c’est … vraiment dur à décrire, mais j’aime l’amour.

De sentir qu’on peut se confier, qu’on peut le regarder droit dans les yeux … De recevoir de ses baisers, de ses caresses … En vouloir toujours plus.

L’excitation de faire tomber les barrières et de se lancer vers l’inconnu, de s’abandonner à cette personne, ne serait-ce que pour un instant, un moment. Et que ce moment reste gravé à jamais, qu’il soit toujours aussi savoureux jour après jour.

L’amour me manque, j’ai le goût de connaître quelqu’un qui me fera sourire, frémir, rire … Oh, mais ça rime. Bref, Cupidon, sors de ta cachette !

P.S.: La photo, c'est mon chat. La photographe, c'est ma fantastique soeur !

lundi 17 décembre 2007

La lune, tu regarderas ?

C'était un beau soir en un début d'été frisquet.

Oh ! Comme la lune était belle ! J'adore les étoiles, ainsi que la Lune. (Étant une rêveuse née !)

Il était tard, j'avais cours le lendemain. Mais j'ai monté les escaliers, dans la maison, à pas de souris et ai aperçu la belle lune brillante qui illuminait nos portes vitrées. Je devinais son reflet au travers du rideau.

Je voulais la regarder mieux, j'écarterais ce foutu rideau !

Ce que je fis. J'écartai le rideau de ma main et regardai, dans la porte, la Lune.

Malheur ! « Qui est-ce, cette personne dehors, dans la porte ?! »

Mon coeur battait à tout rompre. Il y avait quelqu'un dans la porte, ce ne pouvait être possible ! Peureuse de nature, je craignais je-ne-sais-quoi. Je sentais mon sang se refroidir, se réchauffer ... Et je figeais !

Jusqu'à ce que ...

Je réalise que la personne, dans la porte, c'était mon reflet dans le verre.

samedi 15 décembre 2007

C'pas solide, un chandelier

Je revenais de Montréal. J'avais offert un cadeau, tout fraîchement du Salon du Livre de MTL, à ma soeur. Le 10e de Leonis, signé par Mario Francis. Elle était contente !

Du moins, en apparence ?!

Et Andréa, mon amie, était chez moi pour terminer un projet.

Nous étions donc à table, essayant de terminer l'écriture de notre présentation orale.

Puis nous commençons la « bataille » de l'année, riant comme des folles.

Mon crayon, c'est mon épée, bon !

Ma soeur, armée d'un chandelier, veut me brûler ! (Il n'était pas allumé, ouff !)

Et la guerre terrible se continue.

« Je t'attaque ! Avec mon chandelier virtuellement allumé, attention, tu seras brûlée grave ! » clama-t-elle.

Et elle mime de m'attaquer d'un élan.

La chandelle, pas très bien fixée, part.

Et arrive ... Dans mon front.

C'est beau, un bleu, dans un front !

Tête en l'air

Tout à l’heure, j’étais sur le point d’aller prendre ma douche. Je descends à ma chambre et va chercher mes vêtements.

Je trouve des sous-vêtements, okay, mais …

Où était passé mon pyjama ?! Malheur !

Je cherche, je cherche …« Mais voyons, il ne peut pas s’être volatilisé, tout de même ! » me disais-je, fatiguée de chercher.

Je me dis que je vais prendre un autre pyjama … Je repars ensuite pour remonter et aller prendre ma douche, quand soudain, je passai devant le miroir.

Où était le pyjama ?! Sur moi ! …